De genre Larix, on le trouve aussi bien aux altitudes qu’aux latitudes les plus extrêmes.
Les conditions difficiles de son habitat permettent au mélèze d’acquérir des qualités mécaniques et de longévité reconnues de longue date.
“Bovate” de mélèze | Terme savoyard pour désigner un cône
Au sujet de l’humidité :
Les cellules du bois contiennent de l’eau. Celle-ci influence les caractéristiques physiques et techniques de ce matériau: densité, résistance, retrait, pouvoir calorifique, propriétés thermiques et acoustiques… L’humidité du bois exprime cette teneur en eau. Elle n’est pas stable et varie en fonction de l’humidité de l’air et de la température ambiante. Ces variations sont à l’origine des retraits, gonflements, voilages, fentes et autres mouvements des bois.
Nos bois de menuiserie sont séchés à 20% d’humidité puis sont stockés sous abris.
Leur taux d’humidité descend alors plus bas.
Et la résine ?
Le mélèze de pays est une essence qui pousse en région montagneuse. Selon le sol, l’exposition, la pente, le climat ou même les blessures éventuelles, il sécrète plus ou moins de résine.
L’exsudation de résine ne se limite pas à la vie de l’arbre. Certaines poches de résines suintent déjà ou immédiatement après la coupe ou le sciage. Il est alors facile de les prendre en compte par le menuisier. Par contre d’autres canaux résinifères, indécelables jusque là, se mettront à couler quelques jours, quelques mois ou encore bien des années plus tard.
L’exsudation est un phénomène impossible à prévoir et à anticiper sur le mélèze. Elle dépend nullement du degré d’humidité du bois mais de la température ambiante.
Préférer le bois naturel,
c’est accepter toutes ses caractéristiques !
Nœuds, variations de couleurs, veinage, voire torsions… font son identité et son charme.
Si votre meuble se fend, ou se voile légèrement, cela ne remet pas en cause la résistance mécanique et la durabilité de ce dernier.
C’est également choisir un matériau vivant qui évolue, et ce, d’autant plus qu’il est soumis à d’importantes variations climatiques.
Avec une densité moyenne de 600 kg/m3, pouvant atteindre 750 à 800 kg/m3 chez certains spécimens de haute montagne, le mélèze est généralement classé comme bois mi-lourd à mi-dur et rivalise ainsi avec les bois de feuillus tels que le chêne. Sa résistance aux insectes, aux champignons et aux moisissures est également à rapprocher des qualités antiseptiques des composés de sa résine dont on tire la térébenthine de Venise ou la térébenthine de Briançon.
Forte durabilité naturelle et excellentes propriétés mécaniques font apprécier le mélèze pour des usages en structure et en conditions extérieures, où il peut être placé sans traitement (reconnu de classe 3 par la norme NF EN 335-2). En témoigne Venise, construite sur des poteaux de mélèze dont certains ont plus de 1000 ans, Saint Petersbourg bâtie sur un marais. Ou encore les nombreux usages du mélèze dans des domaines aussi variés que les constructions navales ou les habitations de montagne allant jusqu’aux couvertures de toit et aux gouttières.
LE MÉLÈZE EST DONC UN VÉRITABLE ATOUT POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE
SOUCIEUX DE L’ENVIRONNEMENT & DES GÉNÉRATIONS FUTURES.